Notresite Web est le meilleur qui vous offre CodyCross PĂ©riode passĂ©e dans une cave par un fromage rĂ©ponses et quelques informations supplĂ©mentaires comme des solutions et des astuces. Utilisez simplement cette page et vous passerez rapidement le niveau que vous avez bloquĂ© dans le jeu CodyCross. En plus de ce jeu, Fanatee Games a aussi créé PasseeDans Une Marinade; Une Specialite A La Moutarde Dont Ypres Se Serait Bien Passee; Passee Par Une Gorge; Trace D Une Gloire Passee; PiĂšce De Bois PassĂ©e Dans Les Ridelles D'une Charrette; Verbe D'une LibĂ©ration PassĂ©e, Qui, Au Son, Évoque La MĂ©tĂ©o; PĂ©riode PassĂ©e Dans Une Cave Par Un Fromage; Periode Passee Dans Une Cave Par Un PĂ©riodepassĂ©e dans une cave par un fromage; INAPERCU. 8 lettres. PassĂ© discrĂštement; PassĂ© sans ĂȘtre vu; TREFILEE. 8 lettres. PassĂ©e par la filiĂšre; EPIA. 4 lettres. Garder Ă  vue; Eut Ă  l'oeil; Fit des observations ; Guetta; EPIE. 4 lettres. Garder Ă  vue; Fait le voyeur; Garde Ă  l'oeil; Garde Ă  vue; Garde sous surveillance; Surveille de loin; EPIAS. 5 lettres. Garder Ă  vue Voicitoutes les solution PĂ©riode passĂ©e dans une cave par un fromage. CodyCross est un jeu addictif dĂ©veloppĂ© par Fanatee. Êtes-vous Ă  la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau logique passionnante? Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont: la planĂšte Terre, sous la mer AprĂšsemballage : affinage complĂ©mentaire dans une cave Ă  une tempĂ©rature comprise entre 4 et 15 °C, durĂ©e minimale de 18 Ă  21 jours suivant les formats. Lors de l’achat du Pont-l’évĂȘque, prĂ©fĂ©rez le fromage Ă  la croĂ»te lisse de couleur jaune orangĂ©, Ă  l’odeur assez forte et la saveur prononcĂ©e. À noter que ce produit est commercialisĂ© en Ă©tĂ©, en Instant Beaufort - Un alpage chargĂ© d’histoire ! 📜 SituĂ© en Mauri enne, proche de la station de ValfrĂ©jus, dĂ©couvrons l’alpage du Lavoir, au sein d’une ancienne caserne militaire. đŸȘ– Tous les jours, aprĂšs chaque traite, Éric Martin-Fardon fabrique du Beaufort Chalet d’alpage avec le lait de 126 vaches tarines et abondances. 🐂  SituĂ©e Ă  la frontiĂšre italienne Lefromage passe maintenant Ă  l’étape de la maturation : Un emmental suisse classique jeune affinĂ© repose pendant quatre mois. Les six Ă  neuf premiĂšres semaines, le fromage est affinĂ© Ă  22 degrĂ©s Celsius, le reste du temps, le fromage est affinĂ© Ă  environ 12 degrĂ©s Celsius. Pendant cette pĂ©riode, les meules sont retournĂ©es plusieurs fois. C’est nIAHG. DOMAINE CHARVIN Domaine Charvin Chemin de Maucoil 84100 Orange TĂ©l. +33 04 90 34 41 10 Fax +33 04 90 51 65 59 Mail free. fr * Facebook pages consacrĂ©es au Domaine Charvin Laurent Charvin, entre romantisme et rĂ©alisme. Interview rĂ©alisĂ©e le 17 octobre 2003 au Domaine Charvin Ă  Chateauneuf-du-Pape par Claude Villaret et Yves Zermatten Laurent Charvin, qui ĂȘtes-vous ? Je suis nĂ© ici, je suis issu d'une vieille famille, arrivĂ©e ici en 1851. J'ai connu d'abord une pĂ©riode moins florissante et j'ai d'abord vu le plus mauvais cĂŽtĂ© des choses... On ne fait pas ce mĂ©tier parce qu'on est prĂ©destinĂ© ou alors on fait autre chose. à€ un moment donnĂ©, j'ai dĂ» faire un choix. Ca me plaisait dĂ©jĂ  , mais le dĂ©clic n'Ă©tait pas encore lĂ  . Ca m'intĂ©ressait, je suis donc parti dans une Ă©cole de viticulture-oenologie, mais mon objectif n'Ă©tait pas de reprendre la propriĂ©tĂ©. J'ai commencĂ© Ă  bosser ici quand j'Ă©tais gamin, j'ai fait tous les travaux ingrats et j'ai connu tous les mauvais cĂŽtĂ©s. Donc, ce n'Ă©tait pas automatique pour moi de reprendre le domaine, comme cela se fait pour les fermiers, mĂȘme si mes parents auraient bien aimĂ© que je continue. Lorsque j'ai fini ma 3e, je me suis dit que je prĂ©fĂ©rais travailler plutĂŽt Ă  l'extĂ©rieur que dans des bureaux. J'ai donc pris cette voie et, un peu plus tard, j'ai fait une formation technique. J'ai fait un BTS en Bourgogne et le dĂ©clic s'est fait Ă  ce moment. J'ai dĂ©couvert des vins de toutes les rĂ©gions et j'ai dĂ©couvert la passion du vin. C'Ă©tait autre chose que la vigne. Avant, ce n'Ă©tait pas encore la passion. Je faisais du vin et il Ă©tait plutĂŽt bon mais tout Ă©tait vendu au nĂ©goce. Depuis combien de temps faites-vous votre propre vin ? Depuis 1990, Quel Ăąge avez-vous ? J'ai trente-quatre ans. Est-ce vous qui avez commencĂ© Ă  produire des vins sous le nom Charvin ? Votre pĂšre n'avait jamais produit de vin sous ce nom ? Si, mon pĂšre faisait dĂ©jĂ  des bouteilles sous ce nom, mais il en faisait peut-ĂȘtre 2000 bouteilles par an. AprĂšs, il y a eu une conjonction de diffĂ©rents facteurs qui a fait que ça a marchĂ©, et moi j'ai essayĂ© de faire des meilleures choses. Ce n'est pas sorcier de faire du vin. On fait de bonnes choses partout il n'y a pas une seule mĂ©thode, un seul pays et un seul style pour obtenir du bon vin. S'il y avait une recette » pour faire du bon vin, alors seuls ceux qui connaissent la technique, les oenologues, pourraient faire du bon vin. Or, il y en a qui n'ont aucune formation au dĂ©part et qui font des vins fabuleux. Que pensez-vous du prix atteint par certaines bouteilles ? Ce ne sont plus les producteurs qui dĂ©cident du prix du vin, mais les journalistes et le marchĂ©. Finalement, que le producteur vende ses vins Ă  un prix Ă©levĂ© ou pas, le prix Ă  l'arrivĂ©e sera celui du marchĂ©. Bon, avec des gens comme Christian Siegenthaler NDLR Le caviste du "MillĂ©sime", Ă  Vevey, ce n'est pas comme ça, mais quand vous vous attaquez Ă  des seconds ou troisiĂšmes marchĂ©s, cela fonctionne comme ça. Que sont les seconds marchĂ©s ? Les deuxiĂšmes marchĂ©s, c'est par exemple les brokers en Angleterre. Eux, ils partent du principe qu'ils ont des clients qui cherchent Ă  tout prix des vins prĂ©cis. Cela vous dĂ©range de savoir que des gens achĂšteront vos vins sans jamais les boire ? Ca ne me dĂ©range pas, mais je trouve cela complĂštement con. Comme producteur de vin, la spĂ©culation sur les vins vous dĂ©range-t-elle ? Oui. Mais d'un autre cĂŽtĂ©, c'est trĂšs bien que l'on commence Ă  jouer un petit peu la spĂ©culation sur les vins, que ce soit chez moi, Marcoux ou d'autres. Cela veut dire que ces vins ont enfin dĂ©passĂ© les clichĂ©s VallĂ©e du RhĂŽne» et ChĂąteauneuf-du-Pape» d'il y a 20 ans. Nous sommes enfin en train de grignoter le retard que l'on avait sur les autres grandes rĂ©gions viticoles, que ce soit le Bordelais ou la Bourgogne. C'est rassurant car cela signifie que nous suscitons de l'intĂ©rĂȘt. Ce qui est rĂąlant, c'est que ce n'est certainement pas pour que l'on spĂ©cule sur mes vins que je fais ce mĂ©tier. Je n'ai jamais fait mon mĂ©tier en pensant Ă  ça. Quand j'ai dĂ©marrĂ© Ă  21 ans, je n'avais pas d'objectifs particuliers. Rien n'Ă©tait planifiĂ©. Je me suis seulement dit voilĂ  moi j'arrive, j'aime le vin, qu'est ce que je dois faire avec ce que j'ai ? Je suis donc parti du constat de ce que j'avais et je me suis toujours placĂ© aprĂšs tout le reste. J'ai mĂȘme encore du mal Ă  expliquer pourquoi ça marche mieux maintenant qu'avant. Pourquoi des gens s'intĂ©ressent-ils Ă  moi maintenant ? Je ne sais pas. Par exemple, pourquoi ĂȘtes-vous venus ? Parce que nous avons dĂ©couvert vos vins chez Christian Siegenthaler ! Mais pourquoi Christian est-il venu ? Pourquoi maintenant alors qu'avant il ne s'est rien passĂ© ? Pourquoi mes vins ont-ils plu Ă  Christian ? Je suis parti d'un constat et la seule chose dont j'Ă©tais sĂ»r dĂšs le dĂ©part, c'est que je ne reprĂ©sentais rien au niveau volume et que je n'avais aucun avenir dans le volume avec mes 22-23 ha. Je n'avais aucune chance de m'en sortir et de me faire plaisir en travaillant uniquement avec le nĂ©goce. Ce n'est pas que le nĂ©goce soit nĂ©gligeable, c'est loin d'ĂȘtre le cas. On en a Ă©normĂ©ment besoin, mais le problĂšme c'est que pour s'en sortir avec le nĂ©goce, il faut faire du volume. Moi, j'ai un secteur pas trĂšs productif de nature, avec des vieilles vignes. Il aurait Ă©tĂ© idiot de tout arracher et de replanter. Donc, mon idĂ©e Ă©tait de faire un produit qui ait son caractĂšre, qui ressemble Ă  la couleur de ses entrailles. Vous a-t-on aidĂ© dans cette dĂ©marche ? L'une des personnes qui a fait le plus pour moi, du moins dans ma tĂȘte, est le patron du BeaugraviĂšres Ă  Mondragon, Guy Julien. NDLR un restaurant avec une magnifique carte des vins de la VallĂ©e du RhĂŽne, dont le patron et cuisinier est probablement l'un des meilleurs connaisseurs de CDP. Ă  un moment donnĂ©, il m'a pris et m'a dit Laurent, ce que tu fais, c'est du ChĂąteauneuf. ArrĂȘte de vouloir faire plus foncĂ© ou plus tannique. Un ChĂąteauneuf, ce n'est pas ça, et cette Ă©volution des ChĂąteauneuf n'est pas forcĂ©ment la bonne. Les ChĂąteauneuf, ce sont avant tout des vins d'harmonie, d'Ă©quilibre, avec de la puissance, mais de la puissance avec de l'Ă©quilibre et de l'harmonie. C'est ce qui est important.» Et, en 1995 et 1996, aprĂšs des millĂ©simes moyens comme 93 ou 94, j'ai commencĂ© Ă  mieux comprendre ce que je faisais. Avant, je faisais un peu comme Monsieur Jourdain. Tous ces petits trucs m'ont aidĂ© Ă  comprendre ce que je faisais et maintenant il y a une pĂ©riode un peu plus faste. Nous avons eu 4 trĂšs beaux millĂ©simes. Et Parker ! Oui, Ă  ce moment, l'impact de Parker a Ă©tĂ© trĂšs fort pour la VallĂ©e du RhĂŽne, qui jusqu'Ă  prĂ©sent avait du retard sur le plan de la communication. Maintenant, les choses ont changĂ© et ça aide. Filtrez-vous vos vins ? Non, nous n'avons jamais filtrĂ©. Il faut laisser le temps au temps et les choses se faire. Mon pĂšre non plus ne filtrait pas. Ce qu'il faisait n'Ă©tait pas mal, mais il n'avait pas l'ambition de commercialiser ses vins et, de plus, il utilisait de vieux bois, ce qui rendait les rĂ©sultats assez alĂ©atoires selon la pĂ©riode Ă  laquelle il mettait en bouteilles. C'Ă©tait souvent marquĂ© par le vieux bois. C'Ă©tait d'ailleurs un travers assez courant que l'on avait pris dans la rĂ©gion. Je ne suis pas du tout adepte du bois en gĂ©nĂ©ral. Que pensez-vous de la mode des barriques neuves Ă  ChĂąteauneuf-du-Pape ? Je ne sais pas. Pas pour mes vins. J'ai un certain Ă©quilibre, une certaine harmonie, un certain style de vins. Je pourrais Ă©ventuellement passer les syrahs en fĂ»ts neufs Si je m'amusais Ă  les travailler diffĂ©remment pourquoi pas ? Je ne dis pas que ça ne traĂźne pas un peu dans ma tĂȘte, je n'en sais rien. Pour l'instant, j'en reste Ă  divers constats, je suis plutĂŽt quelqu'un qui encaisse les choses et qui fait Ă  partir des impacts qu'il a encaissĂ©s. Alors, un il fait trĂšs chaud ici. Deux il fait trĂšs sec. Trois nous ne sommes pas dans une rĂ©gion de tonneliers ni de bois. Ces trois facteurs rĂ©duisent les possibilitĂ©s d'avoir de bons tonneaux dans de bonnes conditions. En plus, il faut construire une cave pour cela, tout bien calculer, prĂ©voir, planifier. Et que pensez-vous de l'idĂ©e de mettre le grenache dans du bois ? Mettre le grenache en bois, c'est une hĂ©rĂ©sie ! Par rapport Ă  ce que je fais, je pense que le bois n'est pas adaptĂ©. Il faut savoir que le grenache est un cĂ©page naturellement oxydatif. C'est l'un des cĂ©pages les plus oxydatifs. C'est avec le grenache que l'on fait les rancios, les Rasteau, les Banyuls, etc. C'est l'un des cĂ©pages qui a une propension naturelle Ă  se madĂ©riser, Ă  s'oxyder, contrairement Ă  la syrah et au mourvĂšdre, qui sont rĂ©ducteurs. L'Ă©volution du grenache va tendre naturellement Ă  l'oxydation et, si on le met en fĂ»t, on fait Ă  mon avis deux fois la mĂȘme opĂ©ration car le bois est trĂšs oxydatif. Cela dit, le bois est un exhausteur de couleur et d'arĂŽmes et je perds certainement en couleur. Mais je n'ai pas le droit de parler comme cela car il y a toujours des exceptions qui confirment la rĂšgle. Mais une quantitĂ© de gens se laissent tromper par la couleurŠ Si ce sont les caractĂ©ristiques du cĂ©page, ce n'est pas grave, les syrahs sont toujours de couleur plus profonde que les grenaches. En revanche, si on arrive Ă  faire du trĂšs sombre avec du grenache, c'est beaucoup plus inquiĂ©tant, parce que dĂ©jĂ  il y a suspicion sur le cĂ©page. DeuxiĂšmement, ça n'est pas forcĂ©ment naturel, Ă  moins que l'on ne fasse une grappe par souche. Et encore, ce n'est pas certain. Mais est-ce que faire du vin, c'est ça ? Je n'en suis pas persuadĂ©. Pour avoir des couleurs sombres, il faut souvent recourir Ă  la technologie, par des extractions plus longues, des modes d'Ă©levage diffĂ©rents ou d'autres procĂ©dĂ©s, etc. Est-ce que c'est ce vers quoi l'on veut tendre ? Pour ma part, je pense que non, car c'est une surenchĂšre. Plus foncĂ©, plus machin-truc et, finalement, ça ne devient qu'une affaire d'argent et de technologie. Moi, Ă  la limite, je prĂ©fĂšre un vin qui a un lĂ©ger petit dĂ©faut qui le rende vin » qu'un breuvage trop parfait pour ĂȘtre honnĂȘte. Comment se prĂ©sente le CĂŽtes-du-RhĂŽne 2001 ? Je recommande de l'ouvrir Ă  l'avance et il est mĂȘme meilleur le lendemain. J'ai toujours des craintes quand j'ouvre une bouteille au dernier moment. Le fait que je ne fasse pas de filtrations et peu de soutirages a tendance Ă  rendre le vin un peu plus difficile Ă  l'ouverture. Mais quand les vins sont comme cela, c'est plutĂŽt positif. à‡a veut dire que ce sont des vins qui sont bien Ă©quilibrĂ©s et qui sont en forme. à‡a va dans le bons sens. Il faut plutĂŽt s'inquiĂ©ter des vins fugaces qui sont foutus dans la demi-heure qui suit l'ouverture. Quels cĂ©pages composent ce vin ? Il y a 85 % de grenache, 5 % de Carignan et 10 % de syrah. 2001 est un millĂ©sime tonique, vif, avec une belle densitĂ©, tannique et une belle fraĂźcheur qui donne du peps. Bettane et Desseauve n'ont pas trĂšs bien notĂ© le 2001 et l'ont trouvĂ© plutĂŽt inintĂ©ressant. Et le mourvĂšdre ? J'en ai un petit peu sur les ChĂąteauneuf. Quel est le prix du CĂŽtes-du-RhĂŽne ? 6-7 euros. Quel est l'assemblage du ChĂąteauneuf-du-Pape 2001 ? 82 % de grenache, 8 % de syrah, 5 % de mourvĂšdre et 5 % de vaccarĂšse. Quel est le prix du ChĂąteauneuf ? 17-18 euros. Il est dĂ©jĂ  en bouteilles et sera en vente Ă  partir du 20 novembre. Mon but n'est pas de vendre 36 bt Ă  quelqu'un qui a de l'argent mais si je peux faire plaisir Ă  un passionnĂ©, mĂȘme s'il ne me prend que 3 ou 6 bouteilles, c'est ce qui me rĂ©jouit le plus. Je pourrais aussi faire de la spĂ©culation, mais je pense que le vin n'est pas un produit de luxe et qu'il ne doit pas ĂȘtre un produit de luxe. Le vin est fait pour le plaisir des hommes, sans connotation de caste sociale ou quoi que ce soit du genre. Ce qui me gonfle vraiment, c'est de voir les plus belles bouteilles ĂȘtre hors de portĂ©e de la majoritĂ© des consommateurs et n'ĂȘtre destinĂ©es qu'Ă  une Ă©lite, qui a Ă©videmment elle aussi le droit de boire des bons vins ! Cette Ă©lite est souvent l'Ă©lite financiĂšre et je ne comprends pas bien pourquoi on ne devrait vendre nos vins qu'Ă  une Ă©lite financiĂšre. Quels sont vos millĂ©simes prĂ©fĂ©rĂ©s ? Il y a l'affectif et le rationnel, mais j'aime bien 2001 car c'est certainement le millĂ©sime rĂ©cent le plus complet. 98 est plus sur le cĂŽtĂ© mĂ»r, le 99 est trĂšs beau, avec un peu plus de nerf. 2000 est sur la rondeur, alors que 2001 est celui qui va combiner un peu les 3. AprĂšs 1990, Ă©videmment, qui Ă©tait mon premier millĂ©sime et peut-ĂȘtre le plus beau. C'Ă©tait un super millĂ©sime comme on n'en voit pas souvent. Il y a eu des millĂ©simes difficiles, mais je ne les rejette pas car on s'investit encore plus humainement dans ces millĂ©simes. Et les mauvaises annĂ©es ? Les nouveaux vignerons, les groupes financiers n'ont pas la culture que nous avons, ils n'ont pas appris Ă  courber le dos. Moi, je vous le dis mes parents ont eu faim sur la vigne. Ils ont l'habitude de courber le dos. Mes parents ont eu faim et ils ont cette culture. Quand il y avait une annĂ©e difficile, ils baissaient les Ă©paules et ils avançaientñ€© à‡a, c'est plutĂŽt positif. Donc, je n'Ă©carte pas un millĂ©sime en particulier. Par exemple, 2002, c'Ă©tait une annĂ©e facile jusqu'Ă  la veille des vendanges et ensuite c'est devenu une annĂ©e trĂšs trĂšs difficile. Il faut savoir accepter cela, parce que ça ne dĂ©pend pas de nous. Tout se passe dehors et c'est grĂące Ă  cela que nous avons de la typicitĂ©, des caractĂšres diffĂ©rents chaque annĂ©e. C'est trĂšs positif, on ne tombe pas dans la monotonie et il y a toujours un style qui ressort. On retrouve un style chez Rayas, un style chez Marcoux, Ă  la MordorĂ©e. AprĂšs, on essaie de tirer le meilleur de chaque annĂ©e. Comment dĂ©finiriez-vous votre propre style ? Je ne sais pas. Je suis trĂšs mal placĂ© pour le situer. Je ne cherche pas Ă  faire des vins extrĂȘmes ; je recherche plus l'Ă©quilibre. L'essentiel, ce n'est pas d'avoir plus de tannins ou plus de ceci ou de cela, l'essentiel, c'est de prendre du plaisir quand on le boit. Il faut qu'il y ait de l'harmonie et que ce soit une bouteille que l'on ouvre et que l'on boive. Les bouteilles que l'on ouvre, que l'on trouve bonnes mais qu'on ne finit pas, c'est chiant mĂȘme si c'est trĂšs bon. Il est parfois difficile de s'orienter dans l'appellation CĂŽtes-du-RhĂŽne, oĂč l'on trouve le meilleur comme le pire. Dans le monde des vignerons, il y a des gens qui savent ce qu'ils font, qui travaillent consciencieusement, avec beaucoup de sĂ©rieux et une grande conscience. Il y a des gens qui ont de la chance, qui le font sans passion et ç'est bon quand mĂȘme. Il y a encore des gens qui travaillent bien et qui ont un terroir plus difficile, et bien, ceux-lĂ  font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont et ils se dĂ©mĂšnent. Enfin, il y a aussi ceux qui font n'importe quoi. Cela est valable pour toutes les rĂ©gions. Je ne suis pas lĂ  pour dire que tout est trĂšs bon et que tout est parfait. Ceci Ă©tant, je pense qu'il y a une trĂšs grosse mĂ©connaissance de la rĂ©gion. MĂȘme si ça progresse, et ça progresse rapidement ces derniers temps, le consommateur et mĂȘme les journalistes sont restĂ©s pendant trĂšs longtemps sur l'idĂ©e de vin de cafĂ©, de volume, de rotation rapide, que l'on demandait aux vignerons, que l'on demandait aux caves coopĂ©ratives et Ă  la rĂ©gion et, maintenant, on la critique pour cela. Ca, c'est le passĂ© et les choses ont beaucoup Ă©voluĂ©. Il y a une Ă©closion de domaines partout et aussi une Ă©volution de la qualitĂ© et, dans la rĂ©gion, on trouve de plus en plus de trĂšs bons vins et sur le plan du rapport qualitĂ©-prix, ça reste encore une rĂ©gion imbattable. Aimez-vous le contact avec les clients ? Ca dĂ©pend. Il faut que je sois bien lunĂ© et que je ne sois pas trop dĂ©bordĂ©. Je tiens Ă  avoir une cave ouverte. Je ne veux pas que l'on dise que l'on est mal reçu chez moi ou que c'est bon mais qu'on ne peut pas y aller, que je ne suis pas marrant ou je reçois mal. Je ne veux pas ça parce que ce n'est pas moi et je n'ai pas envie de devenir comme ça. Il y a des moments oĂč l'on est tentĂ© de le devenir. Quand un gars dont vous n'avez jamais entendu parler vous tĂ©lĂ©phone de je ne sais pas oĂč et s'intĂ©resse Ă  vous uniquement pour un vin dont il a entendu parler en bien dans une revue, et bien, de temps en temps, il se fait sortirŠC'est un peu moi, c'est dans mon caractĂšre aussi, mais je n'ai pas envie de devenir comme ça. Je tiens Ă  avoir une cave ouverte. Cela Ă©tant, il faut continuer de bosser. Si, au dĂ©triment du travail, je fais des relations publiques et je ne suis plus dans mes vignes, il n'y a plus rien sinon des phrases, des mots. Je voudrais que l'on dĂ©sacralise le vin et le vigneron et que l'on n'en fasse pas des objets de culte, mais je n'ai pas pour autant envie que l'on remette tout Ă  plat. Il y a du travail qui a Ă©tĂ© fait mais il faudrait quand mĂȘme prendre un peu de recul et avoir une vision plus humaine du vin. Il y a des clients qui ne recherchent que les cuvĂ©es parkĂ©risĂ©es ! Ca, ça peut ĂȘtre affreux. à€ la cave ça va, j'ai le temps de me remettre, mais au tĂ©lĂ©phone ça me rend amer, c'est terrible. Je dĂ©teste cela. Sinon je ne vendrais pas 3 ou 6 bouteilles Ă  des clients de passage ou Ă  des clients qui viennent depuis 15 ans, mais je vendrais tout Ă  l'export. En une semaine, tout est vendu. Vos vins connaissent-ils des phases de fermeture ? Il y a toujours une pĂ©riode de fermeture sur les meilleures bouteilles. Mais je suis un peu jeune pour avoir du recul sur mes vins. Le 90 se boivent trĂšs bien en ce moment, les 93 sont bien sympathiques aussi. Comment se prĂ©sente le millĂ©sime 2003 ? Je n'en pense rien, je suis en train d'essayer de le faire ! Nous lui disons que le 2003 VV de Marcoux est dĂ©jĂ  bien avancĂ© et buvable. C'est pas mal, mais les miens sont en pleine fermentation et ils sont plus proches du gazeux. Quand avez-vous rĂ©coltĂ© ? Vous savez, on fait comme on peut et on rĂ©colte quand on pense que c'est la bonne pĂ©riode et quand on se trompe, on se trompe, et quand on se ne trompe pas, on ne se trompe pas. Mais il n'y a pas de trop tĂŽt ou de trop tard en matiĂšre de vendanges. Quand j'entends certains qui disent qu'ils ont vendangĂ© avant ou aprĂšs la pluie, ça me fait rire. à‡a ne veut rien dire. Il faut trouver la bonne pĂ©riode pour chaque parcelle. Cette annĂ©e de sĂ©cheresse, auriez-vous aimĂ© pouvoir arroser ? A l'exception peut-ĂȘtre d'une ou deux parcelles, je dois dire que non. Vous savez, les vignes ont encore des feuilles. Il a fait sec, mais par rapport aux autres annĂ©es, il a fait un peu plus sec seulement. Il est Ă©vident que dans notre rĂ©gion, les sols sont habituĂ©s Ă  la sĂ©cheresse car les vignobles sont lĂ  depuis trĂšs longtemps. Quelques parcelles ont vraiment marquĂ© le coup, mais on a moins souffert que des vignobles habituĂ©s Ă  plus de fraĂźcheur comme la Bourgogne ou d'autres rĂ©gions. Cette annĂ©e, je n'ai pas une mortalitĂ© de ceps au-delĂ  de la normale. 2003 vous paraĂźt donc plutĂŽt prometteur ? Oui, c'est prometteur sans aller dans la facilitĂ©. GoĂ»tez-vous des vins d'autres rĂ©gions ? Non, je ne bois que de l'eau rires. Evidemment que je bois des vins d'autres rĂ©gions. Connaissez-vous les grenaches du Priorat ? J'ai un grand souvenir de Clos Mogador dans une dĂ©gustation en Belgique. Je ne sors pas souvent, mais lĂ  on m'avait emmenĂ© dans une grande dĂ©gustation avec des vins Ă©trangers, des noms connus, et j'ai goĂ»tĂ© Clos Mogador et je me suis dit, ça, c'est du top ! C'est diffĂ©rent de ce qu'on fait ici, il y a du grenache mais aussi du cabernet, du Carignan. Je trouve ça trĂšs trĂšs bon. Il y a aussi un blanc que j'aime beaucoup dans le MĂąconnais, c'est le Domaine de la Bongran de Jean ThĂ©venet. J'adore ses vins. Pourtant, certains trouvent les vins de ThĂ©venet peu typiques, avec des notes de botrytis que l'on retrouve parfois aussi sur les secs ! C'est parce que les gens ont oubliĂ©. Et tout ce qu'ils ont oubliĂ© n'existe pas. Il est trĂšs difficile de faire de tels vins. Avez-vous goĂ»tĂ© la CuvĂ©e Botrytis du domaine de la Bongran ? J'en ai une bouteille, mais je ne l'ai pas encore goĂ»tĂ©e. En revanche, les quasi secs sont trĂšs trĂšs beaux. Et en Languedoc ? J'ai goĂ»tĂ© quelque chose de trĂšs trĂšs bon en 2001, c'est la Grange des pĂšres. Maintenant, je dois dire que j'ai un petit peu de mal avec le Languedoc. Je me demande s'ils ne vont pas un petit peu vite en besogne. Ils font un peu ce que je ne cherche pas Ă  faire. Pas tout le monde Ă©videmment, mais cette course au plus colorĂ©, au plus concentrĂ©, au plus tanniqueñ€© Mais le Languedoc a aussi Ă©voluĂ© ! Ils se cherchent, mais ils ne devraient pas aller trop vite. Ce sont des vins qui sont trĂšs bons, ils ne sont aucunement critiquables mais c'est aussi une question de goĂ»t. J'accroche un peu moins. Cela dit, la Grange des PĂšres 2001, c'Ă©tait fabuleux. Et les vins de Bordeaux ? Je n'ai pas de culture Bordeaux, je ne suis pas de la rĂ©gion et jusqu'Ă  prĂ©sent ma bourse ne me permettait pas d'acheter de belles choses. J'ai goĂ»tĂ© quelques trĂšs belles bouteilles je ne peux pas dire qu'Yquem n'est pas bon. J'ai aussi goĂ»tĂ© Gilette et j'ai trouvĂ© trĂšs bon aussi. J'ai goĂ»tĂ© un Latour 90 et c'Ă©tait bon. Je n'ai pas goĂ»tĂ© PĂ©trus alors je ne peux pas vous dire. Mais je dois dire que je n'aime pas quand c'est trop boisĂ©. J'ai quand mĂȘme goĂ»tĂ© des choses qui m'ont fait plaisir. Vous n'avez pas aimĂ© Latour 90 ? C'est un trĂšs bon vin et peut-ĂȘtre que si je le regoĂ»tais aujourd'hui, je ne rĂ©agirais pas de la mĂȘme façon. Je n'Ă©tais pas prĂȘt Ă  ce moment-lĂ  . La dĂ©gustation est une leçon de modestie. A l'aveugle, comment faire quand on a face Ă  soi un trĂšs grand millĂ©sime, mais encore un peu fermĂ©, face Ă  un trĂšs jeune millĂ©sime, moins cĂŽtĂ©, beaucoup moins puissant, mais qui est dĂ©jĂ  Ă©quilibrĂ©... On est souvent surpris. Alors, la Californie, pour vous, c'est l'horreur ? ñ€©ouais. Et la Suisse ? J'ai goĂ»tĂ© des petite arvine, c'est Ă©tonnant, c'est trĂšs iodĂ©, trĂšs intĂ©ressant. Je n'y suis pas allĂ©, mais j'ai goĂ»tĂ© de bonnes choses et peu de choses inintĂ©ressantes. Mais rien qui m'ait fait dĂ©coller. Cela dit, je ne peux pas dire que je connais les vins suisses. Comment vous ĂȘtes-vous procurĂ© des vins suisses ? Ces sont des clients qui me les offrent. J'ai goĂ»tĂ© ainsi des vins autrichiens, allemands, suisses et une quantitĂ© d'autres choses. Douce, fondante, lĂ©gĂšrement acidulĂ©e, la tomme de brebis a de quoi ravir les papilles. Depuis longtemps, il fait la fiertĂ© de la gastronomie française. De l’entrĂ©e aux plats, en passant par l’apĂ©ritif, ce fromage au lait de brebis agrĂ©mente savoureusement toutes les recettes de cuisine. Envie d’en savoir plus sur cette dĂ©licieuse pĂ©pite ? Zoom sur la tomme de brebis. Report Abuse Description Shipping Avis 0 Vendor Info More Products Description PrĂ©sentation de la tomme de brebis La Tomme de brebis est un fromage au lait de brebis Ă  croĂ»te fleurie et Ă  pĂąte pressĂ©e non cuite. Comme son nom l’indique, elle prend la forme d’une tomme. Sa croĂ»te jaune orangĂ© ou grisĂątre enveloppe une pĂąte de couleur ivoire Ă  la texture souple et homogĂšne et parsemĂ©e de petits trous. Fondant en bouche, ce typique fromage de montagne offre une douce saveur lactĂ©e avec des arĂŽmes subtils et parfumĂ©s. Celle-ci dĂ©voile des notes de fruits secs et de noisettes. Pesant entre 1,2 Ă  1,5 kilo, la tomme de brebis est lĂ©gĂšrement calorique. 100 g de ce fromage apportent une valeur Ă©nergĂ©tique d’environ 400 kcal. Elle contient aussi une quantitĂ© Ă©levĂ©e de matiĂšre grasse, Ă  raison de 34 g par 100 g. De mĂȘme, elle renferme une forte teneur en protĂ©ines 22 g et en lipides. Il faut aussi savoir que le fromage de brebis est une excellente source de minĂ©raux comme le calcium, le phosphore, le sodium, l’iode, le sĂ©lĂ©nium, le zinc et le magnĂ©sium. Sa consommation permet aussi de faire le plein de vitamines, notamment en vitamines A, D, B2, B9 et B12. Histoire et origine La tomme de brebis est un fromage vieux de trois millĂ©naires. On sait qu’il est nĂ© lorsque les bergers et montagnards d’antan fabriquaient de la tomme pour conserver le lait. Ce fromage Ă©tait alors servi Ă  chaque repas. Trouvant son berceau au cƓur des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, ce dĂ©licieux fromage fut surtout concoctĂ© en Ă©tĂ©. À cette saison, les troupeaux pĂąturaient en altitude, confĂ©rant ainsi les spĂ©cificitĂ©s aromatiques de la tomme de brebis. En effet, la qualitĂ© des herbes et des fourrages en pĂ©riode estive fait en sorte que le lait soit beaucoup plus parfumĂ© et fruitĂ©. Mais de nos jours, ce fromage Ă  pĂąte pressĂ©e non cuite est produit toute l’annĂ©e dans les fermes et les industries laitiĂšres. Il trĂŽne au quotidien sur la table des Français et devient un incontournable des plateaux de fromages. OĂč est fabriquĂ©e la tomme de brebis ? Originaire des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, la tomme de brebis est principalement fabriquĂ©e Ă  Lons dans le BĂ©arn. Dans ce terroir d’exception, les troupeaux pĂąturent quotidiennement. Ils se nourrissent d’herbes et de fourrages provenant de cette zone gĂ©ographique. La qualitĂ© de l’alimentation du bĂ©tail et le savoir-faire des fromagers pyrĂ©nĂ©ens procurent Ă  la tomme de brebis sa saveur exceptionnelle. La tomme de brebis a de nombreuses cousines françaises, Ă  l’instar de la Tomme de brebis Corse, la Tommette de brebis de Savoie ou encore le Fiore di Muntagna Tomette. Mode de fabrication et saisonnalitĂ© La tomme de brebis est fabriquĂ©e Ă  base de lait de brebis, de prĂ©sure, de ferments lactiques et de sel. Elle est faite Ă  base de lait de trois races les Basco bĂ©arnaises, les Manech. Le lait de ces brebis est d’une qualitĂ© exceptionnelle, offrant ainsi un fromage d’exception. En revanche, il est aussi trĂšs rare. 22 brebis sont en effet nĂ©cessaires pour obtenir la quantitĂ© de lait Ă©quivalente Ă  la traite d’une vache. Pour la fabrication de la tomme de brebis, le lait fraĂźchement collectĂ© est mis en fermentation. Le caillĂ© obtenu sera dĂ©coupĂ© en grain. Le fromager l’égoutte pour rĂ©cupĂ©rer le petit lait, puis le met en moule. Chaque meule passe ensuite en saumure avant de partir en cave d’affinage. Le fromage est affinĂ© pendant deux Ă  trois mois durant lesquels il est rĂ©guliĂšrement retournĂ© et brossĂ©. C’est au cours de cette pĂ©riode que la croĂ»te se forme pour envelopper une pĂąte Ă  la fois tendre et ferme. La tomme de brebis se dĂ©guste idĂ©alement entre juin et dĂ©cembre aprĂšs un affinage de trois mois. Elle reste toutefois exquise de mai Ă  fĂ©vrier. OĂč trouver de la tomme de brebis ? Vous pouvez acheter de la tomme de brebis dans les supermarchĂ©s ou dans un magasin spĂ©cialisĂ© proche de chez vous. Vous pouvez Ă©galement le commander auprĂšs d’une fromagerie en ligne. Comment faire de la tomme de brebis ? L’idĂ©e de concocter une tomme de brebis faite maison vous tente ? Voici le processus Ă  suivre pour Ă©laborer votre fromage. Sachez que la fabrication d’un fromage de brebis tel que la tomme repose sur six grandes Ă©tapes. Mais avant de passer en action, vous devez disposer de certains Ă©quipements dont un stĂ©rilisateur ou une grande marmite, un seau en plastique alimentaire de 11 litres ainsi qu’une cave pour l’affinage. À savoir qu’il faut environ 10 litres de lait cru pour fabriquer une tomme de brebis de 1 kilo. RĂ©coltĂ© chaud dans une ferme, le lait peut ĂȘtre conservĂ© pendant 12 heures Ă  une tempĂ©rature de 5 degrĂ©s. Au-delĂ , il s’acidifie et devient impropre pour fabriquer du fromage. Le caillage La premiĂšre Ă©tape consiste Ă  faire chauffer le lait de brebis Ă  40 ° C. Ajoutez-y des ferments et de la prĂ©sure. MĂ©langez et laissez le lait se reposer pendant une heure dans une piĂšce d’une tempĂ©rature comprise entre 20 °C et 25 °C. Le lait va cailler. Le dĂ©coupage La prĂ©sure a pour effet de donner une consistance gelĂ©e au lait. Dans ce cas, il faut procĂ©der Ă  son dĂ©caillage pour filtrer le petit lait. Il s’agit de dĂ©couper le caillĂ© en grains rĂ©guliers avec un pic de barbecue. Brassez-le ensuite pour sĂ©parer le petit-lait des grains de caillĂ©. Avec vos bras, mĂ©langez sans cesse les morceaux sans les casser dans un seau. En mĂȘme temps, chauffez doucement le caillĂ© jusqu’à obtenir une tempĂ©rature de 36 °C au bout d’une quarantaine de minutes. Le moulage Mettez le caillĂ© dans des moules perforĂ©es afin de donner au fromage sa forme dĂ©finitive. Pensez Ă  placer une Ă©tamine dedans pour rĂ©cupĂ©rer le petit lait. Celui-ci servira Ă  faire de la brousse ou du sĂ©rac. Le pressage Pressez le caillĂ© en repliant l’étamine dessus. Couvrez ensuite avec une autre moule sur lequel vous placerez de maniĂšre Ă©quilibrĂ©e un poids de5 kilos. Laissez Ă©goutter pendant environ 40 minutes. AprĂšs ce premier pressage, sortez le fromage et remettez-le dans une moule plus petite. Appliquez-y un poids Ă©quilibrĂ© de 10 kilos et laissez poser pendant 12 heures. Le saumurage AprĂšs Ă©gouttage, il est maintenant temps de dĂ©mouler le fromage et de le saler. Pour ce faire, il convient de le plonger dans une solution saline, soit dans une jarre remplie d’eau et d’un kilo de gros sel. Laissez le fromage immerger dans cette saumure durant 12 heures. Le saumurage permet Ă  la fois d’affiner le goĂ»t du fromage et d’assurer sa conservation. L’affinage en cave Il reste enfin Ă  affiner le fromage dans une cave humide. Placez-le dans un garde-manger oĂč il va mĂ»rir lentement et dĂ©velopper ses arĂŽmes subtils. Pensez Ă  le brosser et le retourner tous les deux jours. Le temps d’affinage prend au moins deux mois. Votre tomme de brebis sera encore meilleure en prolongeant cette durĂ©e. Comment dĂ©guster la tomme de brebis ? La tradition veut que la tomme de brebis se dĂ©guste crue sur un plateau de fromages. Elle se savoure idĂ©alement accompagnĂ©e de salade, avec un peu de miel ou de la confiture de cerise noire. Ce fromage se marie aussi parfaitement avec du tapas ou encore des verrines. Pour encore plus de saveur, accompagnez-le d’un Tursan blanc ou d’un Madiran rouge. En version cuite, ce dĂ©licieux fromage de brebis peut intĂ©grer des plats comme des gratins, des tartes, des tourtes ou encore des cakes salĂ©s. Quelle que soit la recette, la tomme au lait de brebis se consomme sans modĂ©ration en plateau, Ă  l’apĂ©ritif ou en cuisine. Vendor Information No ratings found yet! Livarot AOP CĂ©lĂšbre fromage normand, le Livarot AOP est un incontournable des plateaux de fromages. D’un caractĂšre franc, mais tendre, le Colonel » apporte une touche d’originalitĂ© Ă  vos recettes et apĂ©ritifs. Envie d’en savoir plus sur cette petite gourmandise qui ravit les papilles des grands gourmets ? Zoom sur l’histoire, les caractĂ©ristiques et la mĂ©thode de fabrication de l’un des plus vieux fromages AOP de la la suite Raclette nature Je suis un fromage emblĂ©matique du massif alpin. Je suis nature, mais loin d’ĂȘtre ennuyeux. La France et la Suisse revendiquent mon origine. Qui suis-je ? La Raclette nature bien entendu. Star de la raclette, le fromage Ă  raclette nature apporte Ă  ce plat un goĂ»t vĂ©gĂ©tal subtil, avec quelques notes acidulĂ©es et fruitĂ©es. La Raclette nature de la Savoie a obtenu une IGP en 2017. Celle de la Suisse est AOP depuis la suite Brocciu Savez-vous ce qui caractĂ©rise le territoire de l’Ile de beautĂ© ? Il s’agit du Brocciu, le plus populaire des fromages corses. CertifiĂ© Appellation d’Origine ProtĂ©gĂ©e AOP depuis 1998, il est trĂšs blanc, trĂšs bon, crĂ©meux et si mousseux que sa seule vue suffirait Ă  nous dĂ©lecter. ÉlaborĂ© Ă  partir du petit-lait de brebis et non de lait, il garde son authenticitĂ© et sa singularitĂ©. Sentez le goĂ»t de la Corse Ă  la premiĂšre bouchĂ©e, Ă  la seconde, Ă  la troisiĂšme
 IrrĂ©sistible !Lire la suite Pont l’Eveque AOP Le Pont-l’évĂȘque est un fromage Ă  pĂąte molle et Ă  croĂ»te lavĂ©e créé par des moines cisterciens installĂ©s Ă  l’ouest de Caen au XIIe siĂšcle. Fromage Ă  caractĂšre en fin d’affinage, il rĂ©vĂšle un goĂ»t lĂ©gĂšrement typĂ©, une saveur subtile avec des notes de noisette et de beurre. De quoi sĂ©duire tous les palais ! Depuis longtemps, le Pont-l’évĂȘque fait la fiertĂ© des Normands et tĂ©moigne aujourd’hui d’un savoir-faire particulier transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. En 1996, il bĂ©nĂ©ficie d’une Appellation d’Origine ProtĂ©gĂ©e AOP. Dans ce prĂ©sent article, tout ce qu’il faut savoir sur ce produit aux mille et une la suite Grana Padano Fromage emblĂ©matique de l’Italie, le grana padano est connu comme Ă©tant le fromage AOP le plus cĂ©lĂšbre au monde. Aromatique, granuleux et lĂ©gĂšrement fruitĂ©, il apporte Ă  la fois de la dĂ©licatesse et du mordant Ă  vos recettes de cuisine. C’est un alliĂ© clĂ© pour concocter de dĂ©licieux plats. Vous souhaitez en connaĂźtre davantage sur ce vieux fromage italien ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur le grana la suite Fourme d’Ambert AOP La fourme d’Ambert est un incontournable des plateaux de fromage. D’une saveur fine et parfumĂ©e, elle ravit les grands gourmets. DĂ©couvrez sans plus tarder ce qu’il faut savoir sur la fourme d’Ambert, le fromage bleu le plus doux de la gastronomie la suite Fromage fort Fromage fort » est un terme gĂ©nĂ©rique dĂ©signant un mĂ©lange de fromage, d'alcools trĂšs nombreux, mais le vin blanc est trĂšs employĂ© et d'aromate. C'est avant tout une fabrication maison pour laquelle il n’existe pas de recette unique. D'aspect et d'odeur assez repoussants pour le non-initiĂ©, cette prĂ©paration fromagĂšre est Ă  l'origine de la foune, un plat imaginaire apparaissant dans le film Les bronzĂ©s font du ski, un film français cĂ©lĂšbre rĂ©alisĂ© p... Vous devez ĂȘtre abonnĂ© pour lire la suite de cet article. Si vous avez dĂ©jĂ  un abonnement en cours, merci de vous connecter via le formulaire ci-dessous. Sinon vous pouvez vous abonner ici. l'essentiel En oubliant un lot de fromages pendant le confinement dans un coin de leur cave, Lionel et Laura Vaxelaire, Ă©leveurs laitiers Ă  Saulxures-sur-Moselotte Vosges, ont créé une nouvelle variĂ©tĂ©, qu'ils ont bien sĂ»r appelĂ©e "Le confinĂ©". "Le confinĂ© est arrivĂ© comme ça, il n'y avait rien de prĂ©vu", raconte Lionel Vaxelaire, 41 ans, en prĂ©parant l'Ă©troite salle de traite d'Ă©tĂ© au pied des pĂąturages, Ă  670 mĂštres d'altitude. Devant la porte, 25 vaches de la race vosgienne, robe noire et blanche, tĂȘte tachetĂ©e, patientent dans le petit matin brumeux et humide. Avec son Ă©pouse Laura, 36 ans, M. Vaxelaire transforme chaque annĂ©e environ litres de lait en munster fermier AOC, tommes des Vosges bargkass nature ou parfumĂ©e et "Coeur de massif", fromages frais, "petits blancs" et yaourts, vendus Ă  la ferme, sur des marchĂ©s et auprĂšs d'intermĂ©diaires. Mi-mars, quand le confinement a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ© en raison de l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19, "les ventes ont baissĂ© de 80% les quinze premiers jours", se souvient l'agriculteur. Dans la petite cave installĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de l'atelier de transformation, dans l'ancien grenier Ă  foin, les bargkass, munster et autres fromages s'entassaient. "Tous les jours nous faisions du fromage sans savoir ce que ça allait donner, sans avoir de ventes", poursuit-il. IsolĂ© dans la cave Le couple jongle entre la traite des vaches matin et soir, les soins aux gĂ©nisses et veaux et les livraisons dans les villages alentour. "On n'avait plus le temps de tout faire", rĂ©sume M. Vaxelaire. Un lot d'une soixantaine de fromages se retrouve dans un coin de la cave, dĂ©laissĂ©... mais pas sans surveillance. Selon le cahier des charges, un munster AOC est Ă©gouttĂ©, lavĂ© et salĂ© avant d'ĂȘtre dĂ©posĂ© sur des claies mĂ©talliques pour l'affinage, qui dure trois semaines minimum. Tous les deux ou trois jours, Laura Vaxelaire le frotte dĂ©licatement Ă  l'eau claire et le retourne. "Le confinĂ©", lui, n'a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'aucune attention. "On l'a laissĂ© s'affiner tranquillement pendant quatre semaines sans intervenir", explique M. Vaxelaire, tee-shirt blanc avec la tĂȘte d'une vache vosgienne sous une combinaison verte. Au bout d'un mois, le couple goĂ»te un morceau de fromage sur lequel s'est dĂ©veloppĂ©e une croĂ»te grise tachetĂ©e. "C'est un fromage Ă  croĂ»te fleurie, ce qui n'est pas habituel dans les Vosges, lĂ©gĂšrement crayeux et un peu coulant sous la croĂ»te. Le nouveau fromage a pris toute la flore de notre lait et l'ambiance de la cave, sans qu'on s'en occupe", dĂ©crit l'Ă©leveur. "Son goĂ»t est sympathique", validĂ© par leurs deux enfants de 12 ans et 14 ans, renchĂ©rit son Ă©pouse. Engouement Lui donner comme nom "Le confinĂ©" - dĂ©posĂ© depuis Ă  l'Institut national de la propriĂ©tĂ© industrielle - s'est imposĂ© comme une Ă©vidence. "On Ă©tait en pĂ©riode de confinement et on lui a fait subir un isolement dans la cave", sourit Laura Vaxelaire. "C'est un fromage un peu par hasard, il n'y aurait pas eu le confinement, il n'aurait pas vu le jour", ajoute-t-elle. "Le confinĂ©", vendu 12 euros le kilo contre 13 euros pour le Munster traditionnel, rencontre immĂ©diatement un vif succĂšs auprĂšs des consommateurs, Ă  tel point que la production est Ă  flux tendu. Pour rĂ©pondre Ă  la demande, le temps d'affinage a Ă©tĂ© rĂ©duit Ă  huit ou quinze jours et le couple prĂ©voit d'en produire environ une quarantaine de kilos par semaine. "On aimerait retrouver le caractĂšre qu'il avait au dĂ©but, mais nous manquons de temps", rĂ©sument les Vaxelaire dont la ferme s'Ă©tend sur 80 hectares dans le parc naturel rĂ©gional des Ballons des Vosges. "La crĂ©ation du "ConfinĂ©" fait apparaĂźtre un cĂŽtĂ© positif de l'Ă©pidĂ©mie de coronavirus dont les gens avaient besoin", observe le couple, amusĂ© par le succĂšs mĂ©diatique en France et Ă  l'Ă©tranger de leur fromage cylindrique. L'arrivĂ©e du "ConfinĂ©" sur le plateau de fromages français est aussi une façon pour les Vaxelaire de promouvoir les Vosges et la vache vosgienne, "trĂšs bonne marcheuse et rĂ©sistante". Dans les Vosges, Ă  cause de la pĂ©riode de crise sanitaire, Lionel et Laura Vaxelaire, producteurs de lait, se retrouvent avec une soixantaine de Munster sur les bras. Ils dĂ©cident alors d'en stocker une partie dans leur cave et de le laisser le fromage s'affiner sans y toucher. Un mois plus tard, ils dĂ©couvrent le rĂ©sultat une nouvelle variĂ©tĂ© de fromage, créée par hasard, qu'ils ont dĂ©cidĂ© de baptiser "Le confinĂ©".GoĂ»tĂ© aprĂšs quatre semaines d'affinage par la famille et leurs proches, le confinĂ© est validĂ©. Le couple dĂ©cide alors de le commercialiser. "C'est un fromage un petit peu sec, un peu crayeux, lĂ©gĂšrement coulant sous croĂ»te", dĂ©crit Lionel Vaxelaire.

periode passe dans une cave par un fromage